4 façons dont notre cerveau influe sur notre poids

Madeleine Ortiz et Melinda Maryniuk MEd, RD, CDCES

Le cerveau est le centre de contrôle de pratiquement tout ce qui se passe dans le corps. Réseau complexe de cellules nerveuses, il est responsable de l’envoi des signaux qui permettent à notre corps de faire ce que nous lui avons demandé d’accomplir. Il est également responsable d’une myriade de choses quotidiennes dont nous n’avons généralement pas conscience. Du clignement des yeux à la respiration en passant par l’équilibre, notre cerveau travaille dur pour faire plusieurs choses à la fois afin de nous permettre de continuer à fonctionner.

Dans la plupart des cas, c’est une bonne chose que le cerveau fasse beaucoup de choses par lui‑même sans notre autorisation. Des problèmes peuvent toutefois survenir lorsque nous mettons notre corps dans un état de détresse et faire en sorte que le cerveau prenne des mesures qui, à son avis, peuvent nous aider, mais qui pourraient en fait contribuer à la prise de poids. Le Dr David Macklin, directeur de la gestion du poids chez Medcan à Toronto, nous explique dans la liste ci‑dessous certaines des choses les plus courantes qui peuvent mettre notre cerveau, et par la suite notre taille, à rude épreuve.

La fatigue – Le sommeil est tellement important. Notre corps tout entier utilise le sommeil pour se préparer à une nouvelle journée avec de nouveaux défis, mais aucun organe n’a besoin de sommeil comme le cerveau. Bien que le cerveau travaille toujours pour nous maintenir en vie pendant que nous faisons la sieste, le sommeil permet à toutes les composantes non essentielles du cerveau de se reposer. Lorsque le cerveau n’obtient pas le repos dont il a besoin, la force de notre désir de nourriture est augmentée et notre impulsion de retenue est en fait diminuée. Non seulement avons nous l’impression de vouloir plus de nourriture, mais nous avons en fait moins de capacité à lui dire non.

Le stress

Pourquoi le stress a-t-il un tel impact sur la gestion du poids? Le Dr Macklin nous invite à revenir en arrière, il y a des milliers d’années. Nos ancêtres, dit-il, n’étaient pas stressés par le fait de payer les factures à temps ou de négocier les horaires de covoiturage. Il est plus probable que leur plus grand facteur de stress était de trouver de la nourriture et le cerveau réagissait à cela en augmentant son attention à tout signe de nourriture. Même si une pénurie de nourriture n’est peut-être pas la cause de notre stress aujourd’hui, notre cerveau nous pousse toujours à faire de la nourriture la réponse à ce problème.

La dépression

La dépression est une maladie qui touche environ 8 % des adultes (Source : Association canadienne pour la santé mentale). Pour certains, elle diminue leur désir de manger, mais pour environ la moitié de ceux qui en souffrent, elle le renforce en fait. Manger active la partie récompense du cerveau, ce qui nous rend plus heureux. Le cerveau veut que nous soyons plus heureux, alors il envoie des signaux pour manger (et, espérons-le, stimuler la région de la récompense dans le cerveau). C’est une solution à court terme qui rend le refus des gâteries difficile pour de nombreuses personnes souffrant de dépression.

L’anxiété

De nombreuses personnes souffrant d’anxiété utilisent des expressions telles que « un brouillard » ou « une perte de contrôle » lorsqu’elles tentent de décrire leurs symptômes aux autres. La science du cerveau nous dit que cela n’est pas que l’imagination. L’anxiété diminue les fonctions exécutives du cerveau, ce qui affecte notre capacité à prendre des décisions. Ainsi, choisir une collation santé plutôt qu’une collation moins nutritive est plus facile à dire qu’à faire.

La bonne nouvelle…

Mais le cerveau n’annonce cependant pas que des mauvaises nouvelles en matière de perte de poids. À quelle fréquence faites-vous suivre immédiatement votre séance d’exercice d’une pizza entière ou d’un gros banana split? Probablement pas si souvent et c’est parce que lorsque nous faisons de l’exercice, notre cerveau s’intéresse moins aux aliments que nous aurions pu trouver tentants avant l’exercice. Le Dr Macklin propose de lutter contre les envies irrésistibles en bougeant et de laisser les réactions du cerveau faire plus d’efforts que votre seule volonté. Un autre point positif de notre cerveau génial? Il est flexible et peut adopter de nouvelles habitudes plus facilement que vous ne le pensez. (Voir le lien de l’article ci‑dessous sur les raisons pour lesquelles cela devient plus facile…)

QUE FAIRE?

Le Dr Macklin recommande de parler à un thérapeute ou à un autre professionnel de la santé qui pourra vous enseigner des stratégies pour reconnaître les facteurs de stress et modifier vos réactions et vos comportements pour qu’ils vous aident à atteindre vos objectifs.

Faites un peu plus d’activité dans votre journée pour rendre votre cerveau plus résistant au stress et capable de combattre les envies irrésistibles de manger avec facilité.

N’oubliez pas que cela va devenir plus facile…

Source : Association canadienne pour la santé mentale (https://cmha.ca/fr/faits-saillants-sur-la-maladie-mentale)

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